Le consortium du projet Ci-RES

Le consortium du projet Ci-RES

Le consortium est composé de l’USE2 spécialisée dans les sciences humaines et sociales, ayant un laboratoire dédié aux études et recherches en droits de l’homme et ayant participé à plusieurs activités relatives à la protection des droits de l’homme. Elle est liée par des conventions de partenariat avec l’ensemble des universités algériennes partenaires dans Ci-RES et qui ont de l’expérience dans la question des réfugiés. L’USE2 a co-coordonné un projet sur l’approche basée sur les droits de l’homme et à travers ce projet a développé un réseau avec un nombre d’universités européennes ayant une expérience incontestable dans la gestion des projets de recherche en général et en sciences juridiques et droits de l’homme en particulier.

Le Conseil National des droits de l’Homme en Algérie est partenaire associé dans le projet et il a une commission qui se consacre aux droits des réfugiés. Le Recteur de l’USE2 est aussi coordinateur régional Est dudit Conseil.

La participation de l’US2 dans le projet ABDEM lui a permis de développer des compétences de coordination régionale. Son adhésion au réseau UNIMED depuis 2012 lui a permis de renforcer ses connaissances et compétences en matière de projets européens, notamment grace aux projets DIRE-MED (coordinateur national) et ESAGOV (projet structurel pour la gouvernance en Algérie). La coopération à travers ces projets lui a permis de renforcer ses liens notamment avec l’université Paris 1 (membre d’UNIMED et partenaire DIRE-MED).

La Rioja est partenaire de l’USE2 depuis 2012 et a participé à plusieurs actions pédagogiques et de recherche. Ce réseautage a développé plusieurs actions de partenariat notamment, EDIR (avec le Conseil de l’Europe) et ABDEM (Tempus). Elles ont organisé des formations de formateurs conjointes animées par des professeurs espagnols intervenant au profit des enseignants de l’USE2. La Chaire UNESCO de La Rioja aussi partenaire associé active également avec l’USE2 dans le même sens. L’Université de La Coruna a également été partenaire du projet ABDEM et les deux universités sont liées par une convention de coopération dans la cadre de l’action clé 107 du projet Erasmus + et profitent de l’échange d’étudiants, de professeurs et de personnel administratif. La réalisation des stages et des mobilités du projet Ci-RES seront très fluides vu la familiarité des échanges entre le personnel chargé des relations internationales des deux universités. L’US2 et la Coruna ont des relations de coopération très pérennes et partagent les recherches liées au printemps arabe et les politiques du Maghreb.

Bergame est aussi partenaire de l’USE2 depuis 2012 et a été également été partenaire dans le projet ABDEM et EDIR. Par ailleurs, Bergame travaille sur un projet européen sur l’intégration sociale des réfugiés.  Le projet Ci-RES permettra de confronter les deux projets sur lesquels les membres des équipes de recherche sont en train de travailler ou de mettre en relation les résultats et les expériences acquises des anciens projets mis en place dans les écoles supérieures pour l’intégration des réfugiés (Erasmus+ KA-2, coordonné par l’Université de Cologne où l’université de Bergame a participé). Bergame travaille aussi depuis 2011 sur des projets Erasmus+ ReSeCo, ReCall, et GoodVET

L’Université Paris 1 est aussi partenaire de l’USE2 dans le projet CBHE Dire-Med et a organisé une formation de formateurs au profit du bureau des relations internationales de l’USE2 dans ce cadre.

Les Universités de Béjaia, Ouargla et Tizi Ouzou sont partenaires de l’USE2 depuis 2012 et sont partenaires du projet CBHE ESAGOV. Ces universités partagent des projets de recherche PRFU algériens sur les thématiques liées aux peuples démunis et les droits de l’homme.

En ce qui concerne la thématique proposée, l’ensemble des partenaires Ci-RES a une grande expérience dans le domaine de la recherche et dans la gestion des projets liés à la prise en charge et à l’intégration des réfugiés. Côté européen, les partenaires apporteront leur expertise sur l’intégration des réfugiés par le partage des actions déjà engagées au sein de leurs propres institutions.

– Au niveau de l’université Paris 1, le groupe de juristes apportera son expertise ainsi que son expérience acquise à travers le développement d’un programme de formation spécifique à destination des étudiants réfugiés ainsi qu’avec sa participation au programme PAUSE et au réseau MEnS.

– L’université de Bergame travaille sur un projet européen avec l’US2 sur la « prévention et la lutte contre la radicalisation et le terrorisme et la création de mesures d’inclusion sociale et de sécurité internationale ». Ci-RES permettra de confronter les différents projets sur lesquels les membres des équipes de recherche sont en train de travailler ou de mettre en relation les résultats et les expériences acquises des anciens projets sur des thématiques similaires.

– La Coruna traite actuellement du sujet des réfugiés et de la liberté d’expression.

– L’université de La Rioja a une grande expérience à l’échelle nationale et internationale à travers la coordination d’un projet Tempus sur l’Approche Basée sur les Droits dans l’Enseignement Supérieur au Maghreb en co-coordination avec l’USE2. UNIMED pourra partager son expérience de coordination de projets et son savoir-faire en matière d’actions en faveur des réfugiés, acquises notamment grace au projet (CBHE) RESCUE – Refugees éducation support in MENA countries – et le projet (SP) INHERE- Higher éducation supporting Refugees in Europe.

En ce qui concerne les partenaires algériens, le Ministère de l’Enseignement Supérieur est la pierre angulaire sur laquelle les résultats du projet pourront garantir la durabilité. Il participera aux actions de développement, d’appui à la réforme par la création de capacités institutionnelles dans les universités partenaires et ensuite celles non-partenaires ainsi qu’à la diffusion et l’exploitation des résultats. L’Université de Ouargla étant située au Sud du pays accueille un nombre conséquent de réfugiés. Les autres partenaires algériens, Béjaia et Tizi Ouzou, destinations principales de réfugiés ont une grande expérience dans la gestion des projets de recherche européens et pourront apporter une valeur ajoutée au niveau de la recherche et de l’expertise.