Définition du projet Ci-RES

Définition du projet Ci-RES

Le projet Ci-RES était un projet structurel national (région 3) qui répondait aux priorités nationales algériennes pour la catégorie 2 sur "l'amélioration de la gestion et des actions au niveau des institutions de l'enseignement supérieur". Il touchait à la thématique nationale "services de l'université" en créant et/ou en reformulant les services des établissements universitaires algériens partenaires du projet (en particulier) et de l'ensemble des universités algériennes (en général). L'implication du MESRS algérien garantissait, par son pouvoir décisionnel, l'application des mesures proposées par le consortium Ci-RES au niveau des services universitaires nationaux.

Le projet avait pour objectif de proposer de nouveaux services universitaires en créant un bureau dédié à l'accompagnement et au suivi des réfugiés, avec l'élaboration d'un guide institutionnel et d'un règlement interne. Les membres du service de suivi des réfugiés étaient affiliés au vice rectorat chargé des relations extérieures des universités algériennes et travaillaient en étroite collaboration avec le service de liaison professionnelle de l'université.

Au niveau régional, toujours dans la catégorie 2, le projet visait à promouvoir l'équité, l'accès et la démocratisation de l'enseignement supérieur en intégrant les groupes vulnérables, les peuples et les régions. Une attention particulière était accordée à la question des réfugiés et à leur intégration sociale et professionnelle, en particulier au sein des établissements universitaires. Le rôle du ministère en tant que partenaire principal était de légitimer et de réglementer les actions entreprises par le consortium afin de les généraliser à l'ensemble des universités algériennes. Le projet proposait une étude prospective de la situation des réfugiés, dépassant ainsi l'effectif actuel dans l'enseignement supérieur, afin de proposer des mesures efficaces et durables pour les futures générations de réfugiés actuellement scolarisés au primaire, au moyen et au secondaire, et dont le nombre augmente rapidement chaque année. Selon le rapport mondial sur l'éducation 2019, la population de réfugiés en âge scolaire pourrait atteindre 22% d'ici 2030.

Le projet mettait en évidence les difficultés d'intégration au niveau de chaque établissement d'enseignement supérieur partenaire en termes de dimension sociale, académique et professionnelle, et proposait des solutions concrètes telles que la formation, les services et les activités culturelles, sportives et professionnelles. Ces activités touchaient les trois catégories principales de la communauté universitaire : les réfugiés, le personnel académique et le personnel administratif.

Finalement, le projet proposait des mesures opérationnelles par le biais de la création du bureau des affaires des réfugiés et de l'établissement d'un règlement interne. Les domaines abordés, tels que l'accès des personnes défavorisées, l'intégration des réfugiés et l'équité, contribuaient également à promouvoir les politiques horizontales de l'Union Européenne qui sont :

- Culture, éducation et jeunesse,

- Emploi et droits sociaux,

- Justice, Affaires intérieures et droits des citoyens, politiques transversales,

- Relations Extérieures et affaires étrangères

Le projet a favorisé et encouragé l'intégration régionale ainsi que la coopération entre les pays partenaires grâce à des initiatives communes telles que le partage des bonnes pratiques et la mise en place de projets de coopération. Son objectif était de renforcer les liens et les échanges entre les différents acteurs impliqués dans le domaine de l'enseignement supérieur, en mettant en commun leurs connaissances et leurs expériences. Cette approche collaborative a permis de créer un environnement propice à l'apprentissage mutuel et à l'amélioration continue des pratiques, tout en renforçant les relations entre les universités et les institutions partenaires. En favorisant cette intégration régionale et cette coopération, le projet a contribué à renforcer les capacités des différents pays participants et à promouvoir l'excellence dans l'enseignement supérieur.